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Nom du blog :
agaldoretrecits
Description du blog :
Nouvelles et background en Agaldor....
Catégorie :
Blog Littérature
Date de création :
05.04.2006
Dernière mise à jour :
01.07.2006

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Caravane (chapitre III )

Caravane (chapitre III )

Publié le 01/07/2006 à 12:00 par agaldoretrecits
Hênithil regagna sa monture en bondissant par dessus quelques cadavres hérissés de pieux noirs. Elle rallia les troupes et partit au grand galop sur la colonne, non contente de quitter ce charnier et l’odeur nauséabonde qui en émanait. Au fur et à mesure qu’elle approchait de son objectif elles distinguait de mieux en mieux le chaos indescriptible qui y régnait.
Des villageois affolés n’hésitaient pas à faire charger leurs arodons dans le combat, écrasant indistinctement alliés et ennemis. De tout côté quelques soldats barraient la route aux troupes maudites de Huron, amocellant inexorablement des monceaux de cadavres sous le plomb de leurs armes.

Sur la gauche Jafar et sa garde combattaient vaillament une troupe de soldats monstrueux, le visage pâle et décharnés d’où s’échappait de petites tentacules grouillantes toutes aussi claires, immaculées de sang plus ou moins frais. Un hallebardier allié faucha deux créatures et, le coeur emplit de bravoure en chargea deux autres. Il tenta deux trois attaques avant qu’une dizaine de démons s’acharnent sur lui dans un concert de craquements et bruits de succions, le tout couvert de cris et de râles jubilatoires.

Hênithil fit accèlerer Koko de plus belle et fonça dans l’engagement, éparpillant les ennemis à grands moulinets de sabre et coups de pieds. Il ne restait du soldat guère plus qu’un amas d’ossements rougeâtres, faisant bondir le coeur de la femme à ses lèvres. Accompagnée de deux cavaliers et des fantassins de Jafar elle mutila les fuyards et se dirigea plus loin dans la bataille.
Telle une furie sanguinaire elle pivotait, tournoyait et effectuait maintes cabrioles sur sa selle, elevant au monde des vivants toujours plus d’ennemis putrides. Arrachant plaques d’armures noires et cabossées, têtes et ventre, tentacules et bras elle faisait un carnage.

Une demi-douzaine d’épéistes bardés d’acier et de pointes la prirent à parti. Elle en eviscera un en plaçant sa lame entre deux de ses plaques d’armures, en décapita un autre avant de trouer la gorge d’un troisième dans un flot de sang. Le guerrier s’écroula sans un cri. Puis presque aussitôt il fut agité de spasmes irréguliers, des tentacules vertes s’enroulaient autour de son corp, irradiant le lieu d’une lueur malsaine. Le teint du mort se blanchit encore plus, ses yeux rougirent et une étincelle de haine et de mort apparut au fond de ces derniers.
Puis le phénomène s’arrêta dans une colonne de lumière blanchâtre accompagnée d’un tumulte terrible. Le mort était réveillé. Son corps sans âme se relevait et était de nouveau prêt à agir pour son maître.

« Nécromancien ! » Hurla un homme à la droite de Hênithil. Aussitôt il fut éparpillé en une simple vaporisation abondante de sang et de tripes souillées.
La guerrière chargea, démembrant ses trois adversaires restants sans y prêter attention puis se retrouva devant le mage. Il projeta vers elle une flopée d’éclairs qu’elle évita d’un pas de côté. A l’endroit ou elle se trouvait un instant plutot la terre était creusée, noircies par le feu et du cratères b éant montait des fumerolles d’un noir profond.

Elle attaqua de croc, l’homme esquiva, feinta et asséna un coup de baton dans les côte de la femme. Elle gémit de douleur puis attaqua de nouveau, chancelante. Le sabre siffla au ras de la tempe du sorcier. Il ricana et prit son bâton d’incantation à deux main, prêt à broyer le crâne de Hênithil. A ce moment là il se stoppa net, les yeux exhorbités et un filet de sang hors de la bouche.

Un orifice béant s’ouvrait sous son aisselle et u ndeuxième, un peu moins large et sanglant, trouait son flanc gauche. L’impie s’écroula au sol sans un mot de plus...

Hênithil contempla le spectacle un instant avant de retourner dans la mêlée, total enchvêtrement de chaos et d’anarchie, de sauvagerie et d’instinct. Elle faucha les jambes de deux guerriers du chaos, effectua une spectaculaire roulade et, telle un simple reflet sombre dans une tornade de poussière jaunâtre elle trancha en deux le corps d’un ennemi presque dépuillé de toute armure.
Les deux parties maintenant flasques du combattant churent dans un flot de sang violacé giclant de toute part. La femme entendit derrière elle le cliquetis d’une armure dont le porteur s’agitait frénétiquement. Elle pivota et trancha une tête au hasard. Puis elle reçut un coup violent dans la nuque, le contact froid du métal ajouté à la force du choc brouillèrent sa vue. Elle balbutia un moment des paroles inintelligibles avant que le noir complet ne voile ses yeux.



Une lampe à huile rougeoyante tanguait au dessus de sa tête, narguant son regard d’un pétillement joyeux de cuivre illuminé et du halo diffus et cramoisi d’une flamme sans doute vacillante.
Hênithil jeta quelques regard lancinant autour d’elle, frottant ses joues vrillées par la douleur sur la douce étoffe d’un drap d’un blanc immaculé. Elle put voir sur sa gauche une étagère aux rayons couverts de grimoires et babioles cliquetantes sous le mouvement de va et vient de la caravane.
Sur sa droite une vieille femme à la chevelure grisonnante soigneusement rattachée sous un mouchoir de tête bleu quadrillés de lignes vertes pomme, du plus mauvais goût se dit Hênithil, la grand-mère donait l’attention de son regard bridé sur une petite serviette qu’elle pliait en chantonnant avant de la glisser sans un bruit dans un petit tiroir d’ébène.

Puis elle leva son visage striés de rides profondes sur sa patiente. Elle ne parut pas très étonnée et déclara d’une voix chancelante
« -ah ! Tu es enfin réveillées
-*La fille hocha de la tête et balbutia* Combien de...Combien de tmps suis-je restée ainsi ?
-Oh pas plus d’une nuit, tu es résistantes, tu t’en sortiras. Mais fais attention à ne pas trop bouger ! »

Comme pour se prouver le contraire Hênithil tenta de s’asseoire sur son coussin, s’appuyant sur ses bras couverts de bandages, une souffrance rageuse, comme jallie de ses tripes après un siège interminable lui irradia le ventre avant de gagner tout son être comme de l’eau s’infiltrerait dans une éponge sèche et racornie.
Dans un faible gémissement la jeune femme fut plaquée à son lit par la seule force de la balafre qui devrait couvrir sa taille.

Le vieille agita la tête négativement tout en guardant esquissé le sourire qui tirait ses lèvres palichonnes et flétries. Elle se dirigea tranquillement vers une petite table taillée à la va vite, fit courir ses doigts effilés au dessus d’une forêt de flacons soit étincelants soit couverts de poussière ou de toiles d’araignées mais tous remplis de liquides stagnants aux couleurs étranges, bleu, vert, violet, noir ou jaune, toutes les teintes imaginables se cotayaient dans cet étrange mosaïque contrastée sur tout point de vue.

La dame parut trouver ce qu’elle cherchait, étira encore plus son visage sec et se dirigea au chevet de Hênithil. Dévissa tout en douceur le bouchon de verre qui scellait l’ampoule et en versa quelques gouttes dans la bouche molle et pâteuse de la blessée avant de refrmer l’onguent dans un crissement suraigu.

Une chape de brouillard embua une nouvelle fois la vue de Hênithil, la laissant s’abandonner doucement à ses rêves et inquiétudes. Dans un monde ou le temps n’a aucune prise et où les limites sont brisées et réduites à néant...

:: Les commentaires des internautes ::

bertouile le 04/01/2008
bonjour je vou les me criire a grand galop ce te pour cavor ci ce te pien
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